mercredi 7 octobre 2015

Plan B ?

Et si le "Plan B" d'Air France KLM n'était que son "Plan A"...
Le PDG d'Air France a doublé la part fixe de son salaire entre 2013 et 2014, passant de 300000 euros annuels à 600000 euros ; les "à-côtés" de ses rémunérations ne comptent que pour 45000 euros, vétille. 

2900 licenciements pour liquider un "sur effectif" évalué jusqu'à 2017... suivis d'une vague de 5000 après...
Le déséquilibre affiché entre ce que représente la contestation des pilotes et le retour de bâton patronal est tel que le piège tendu par la direction se dévoile au grand jour, sous les projecteurs ciniques allumés par l'état actionnaire majoritaire.

L'enjeu, à Air-France comme chez Smart ou ailleurs c'est bien de mettre dans la tête des travailleurs qu'ils ont le choix de dire oui ou oui aux injonctions patronales.

Après, que des esprits s'échauffent et que ceux qui représentent ce pouvoir de l'argent dans tout ce qu'il a de plus prétentieux et dominateur soient un peu bousculés... il n'y a rien là que de très prévisible dès lors que la conscience de l'injustice sociale s'éveille.

Certains parlent de violence, le premier ministre de voyous et un député socialiste de crime... N'en jetez plus pour tenter de conjurer la violence faite au pays en mutilant sa compagnie aérienne emblématique, en jetant au chômage sans état d'âme près de 3000 travailleurs désormais inutiles après que leur patron ai doublé le prix de sa prétendue utilité.

Macron vend les aéroports régionaux aux intérêts privés... On flatte les émirats pétromilliardaires et le luxe de leurs compagnies aériennes... Comme si la vente du PSG ne suffisait pas à insulter le peuple d'une République mise à l'encan.

Quoi qu'on en dise, embarquer dans un avion d'Air-France en sachant que ses pilotes "privilégiés" sont soumis à un tythme de travail moins usant que dans les compagnies à bas prix, ç'est plutôt rassurant pour qui envisage de se poser ailleurs qu'en catastrophe à Notre Dame des Landes.

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