jeudi 23 mai 2013

Tout est possible...

Le brûlot Cahuzac déminé au plus vite par le pouvoir est rangé par beaucoup au rang des écarts de comportement individuels.
A y regarder de plus près, ne s'agirait-il pas plutôt d'une manifestation ordinaire de l'extraordinaire capacité des élus d'aujourd'hui à se croire au-dessus des lois qu'ils consentent à imposer à la multitude citoyenne.
Le monde politique d'aujourd'hui ne serait-il pas devenu un "petit monde à part" où tout se joue dans l'entre soi d'une zone franche gommant les clivages politiques et autorisant les écarts de conduite à l'abri des regards des mandants... 
Et, lorsque le voile est levé, soulevé par accident et par le souffle d'une trop rare curiosité médiatique, alors on se rend compte de quelques  collusions trans partisanes, du monde de la politique et des affaires tenant les médias sous contrôle...
Rien d'étonnant à ce qu'il en ressorte deux modèles d'expression :

  • l'appel récurent des politiques à définir de nouvelles pratiques démocratiques et citoyennes (démocraties dites active, ou participative, ou citoyenne...) en bref, le remède à leur propre dysfonctionnement !
  • la vindicte populiste et son refrain du "tous pourris" dont chacun sait pourtant que c'est l'encouragement aux fascistes de tout poil.

C'est une forme de gangrène compliquée à soigner et qui a bien contaminé tous les niveaux de la démocratie représentative, du germe putride de la prétention à l'impunité et du plus mauvais usage de la conjugaison politique du verbe SERVIR qu'ils ne conjuguent qu'à la forme pronominale "SE SERVIR".

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