jeudi 16 mai 2013

                             
Deux lectures du bilan d'un an à mettre dans les plateaux de la balance du changement...

L'actu d'hier c'était l'annonce de "l'entrée en récession", -depuis déjà longtemps effective !- et la convocation du président français devant le conseil de discipline de Bruxelles devant lequel il devait se confondre en excuses et promettre d'être désormais plus obéissant aux injonctions du monde de la finance et du patronat dans les pas de Sarkozy...

Aujourd'hui c'est la baisse du pouvoir d'achat, le décrochement des retraites, les plans sociaux au quotidien pour satisfaire à l'augmentation du chômage.
Et demain on nous susurre  à l'oreille la petite musique d'une retraite à plus de 65 ans -comme en Espagne où la recette réussit si bien qu'on atteint 25% de chômage !- des salaires en berne, des pensions de retraite à plat... c'est ça le changement ?

Faut-il que la "gauche" au pouvoir fasse pire que la droite pour "réussir" son "changement" ?

Que les alibis de la gauche du PS encore au gouvernement soient débarqués à l'occasion d'un remaniement -on dirait plutôt une reprise en main- gouvernemental ne peut que faire empirer le mal et gonfler les cohortes brunes de l'extrême droite à l'affut sur tous les fronts.

L'approche timorée des prochaines échéances électorales, la dissolution du parti communiste dans la bouillie idéologique du Front de Gauche, et le grand écart douloureux entre la vérité des attentes populaires des exigences de changement et la préservation illusoires de positions électives compromises, tout concourt à une aggravation dramatique de la situation réductrice d'une alternance entre la gauche de la droite et la droite de la gauche préparant le terrain à la droite de la droite.

Il va falloir faire un boucan d'enfer pour être entendu des sourds qui nous gouvernent, qui souhaitent continuer ou qui y aspirent.

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