lundi 8 octobre 2018

Ex votos

... de mauvais tableaux dont le sujet est pieux.
Les communistes avaient été appelés à se prononcer sur la "base commune de discussion " de leur prochain congrès...
Habituellement la direction sortante est reconduite avec l'assentiment de la base face à quelques franges contestatrices dont la minorité prétexte l'exercice démocratique du choix. Cette fois-ci les bouleversements qui ont secoué toutes les formations politiques depuis quelques années s'en viennent à ébranler jusqu'au PCF... 
Le texte de la direction n'est plus majoritaire... 
& une majorité se rend enfin compte que les stratégies déployées, qui n'étaient autre que tactiques opportunistes pour sauver quelques meubles à court terme, de la "gauche plurielle", au "grand rassemblement populaire majoritaire", au "Front de gauche" brandissant "l'humain avant tout", le PCF paye aujourd'hui les frais d'une entreprise de démolition bien organisée depuis le passage de Robert Hue à sa direction, passage qui a scellé la main-mise des élus sur l'organisation.
Pour en mesurer l’efficacité, il suffit de suivre le parcours de Robert Hue, une excellente tenue de route dans les virages à droite.
Mais au fond aujourd'hui, rien de bien considérable, sinon que le député est venu à bout du sénateur dans un parti depuis longtemps, et comme tous les autres, accaparé par des élus qui s'en servent plus qu'ils ne les servent, au détriment de ses militants réduits au rôle ingrat de courtisans dociles.
Les discours sont toujours de paroles verbales ou verbeuses, c'est selon pour précipiter un peu plus la dégringolade d'une organisation dont les candidats sont d'autant plus choyés qu'ils sont moins communistes.
Si le parti communiste doit se voir reconnu un mérite, c'est celui d'avoir résisté plus longtemps que tous les autres à la grande mutation confirmée avec l'arrivée de la macronie, attroupement de fidèles béats au pied de leur idole.
La France est passée de la Républiques des Idées (des idéaux et de la construction idéologique...) à une République des Ambitions dans laquelle la fin justifie les moyens, une bien triste médiocratie.

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