vendredi 5 octobre 2018

De répliques en répliques

Séisme dans un verre d'eau... Un verre d'eau suffira-t-il à éteindre l'incendie ?

Les poids lourds de la macronie rentrent au garage pour régler leurs problèmes de tenue de route et de logiciel "anti-populisme" truqué pour passer le cap de l'homologation électorale de 2017.
L'ex-prochain maire de Lyon a voulu rivaliser d'originalité avec Nicolas Hulot pour quitter son ministère ; "non mais, gouverne si tu veux, c'est moi qui décide !". 
La passation de pouvoirs sur le perron du ministère s'est faite grave en grandes pompes funèbres entre deux croque-morts de la République (lois travail, asile immigration...).
On s'est aimé comme on se quitte, disait la chanson... De mariage d'intérêt en rabibochages intéressés, la République est gangrenée par les petits commis de la finance qui se voudraient maîtres du monde et de la destinée des peuples, une petite aristocratie indemnitaire.
Le mal est d'ailleurs si profond qu'il infuse jusqu'au plus bas niveau de nos institutions dans un régime qui nous a fait passer de la République des idées à celle des ambitions.
La chute de l'article que Lionel Venturini consacre à la démission de Gérard Collomb dans l'HUMA du 4 octobre fait une bien belle morale à la fable :
"... Collomb, quarante et un ans de mandats derrière lui, sait où l'arrogance en politique peut conduire, au terminus des prétentieux."

Nombreux sont ceux qui devraient méditer cette maxime le matin en se brossant les dents à la lime.

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