samedi 27 juin 2015

NON

Pourvu que les Grecs disent NON !
L'expérience aujourd'hui engagée avec la crise dite "de la dette de la Grèce" devrait permettre une prise de conscience salutaire pour les peuples européens... mais rien n'est moins sûr !
L'observation des gesticulations des marionnettes au pouvoir dans les différents pays européens devrait éclairer les consciences sur la grande manip du capital marionnettiste. Les chefs de gouvernements, les ministres des finances de l’Eurogroupe, ou du groupe des, ou des autres, tous se donnent à voir aux caméras sans jamais rien dire qu'au travers des commentaires de journalistes bien en cour.
Ceux qui mènent le bal du capital ne sont pas devant les caméras et le premier ministre grec touche les limites de l'exercice en renvoyant à la voix du peuple par la voie du référendum.
Saccager les services publics, diminuer les salaires et les pensions de retraites, privatiser à tout va... Les recettes que le monde de la finance a déjà appliqué à la Grèce pour le malheur de son peuple n'est pas encore assez dure...
Si les grecs fléchissent face aux rapaces du système bancaire qui les étrangle alors ce sera le tout d'un autre, puis d'un autre...
Portugal, Espagne ou Italie sont sur les rangs... et la France aussi.
Qu'on applique les recettes de la purge grecque et alors peut être les français comprendront qu'avec Hollande à l'Elysée et Valls à Matignon ils ont gagné ce que les grecs avaient avec Papaandréou il y a quelques temps : un social capitalisme qui ne connait de social qu'au cimetière.
L'expérience Schroeder en Allemagne, Blair en Grande Bretagne, sans compter les expériences espagnoles ou Italiennes ont montré l'efficacité de la social(dite) démocratie pour faire le lit de la droite en accomplissant le sale boulot qu'elle n'ose accomplir...

Alors ?
STOP ou ENCORE ?

Si au moins les Grecs disent STOP dans les urnes de leur référendum, peut-être que l'armée mexicaine de nos élus ouiouistes, des bistrots de nos plus petites communes jusqu'à la buvette de l'Assemblée, s'interrogeront sur leur incapacité à porter les attentes d'une population qui sait par l'expérience que tous ses sacrifices n'ont jamais engraissé que les bouffis de fortune qui la gouvernent.

La dette dite "publique" n'est rien d'autre que l’extorsion de fonds publics par le système bancaire PRIVE.

Et ce que les financiers européens demandent aux grecs n'est rien d'autre que de nouveaux sacrifices, baisses de salires et de pensions, hausse de TVA pour SERVIR LES BANQUES.



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