vendredi 28 août 2015

Allez les vers !

De Rugy hier, Jean-Vincent Placé (le bien nommé) aujourd'hui, la désertion devient banale chez les écolos !
Pauvres petits élus, députés dépité ou sénateur réprobateur, à qui devez-vous votre "bonne paye" du moment ? Ne vous suffit-elle pas ?
Depuis des mois et des mois ces deux énergumènes sortis des urnes chacun à leur façon bavent d'envie au seuil d'un ministère ; qu'importe le fat con, pourvu qu'il ait l'ivresse.
En reniant leur petite famille vert pomme ils sont bien convaincus de satisfaire leur faim. Ecolos, bricolos, bobos, ramollos... ces lourdauds mégallos ne rêvent que de pédaler sur le pédalo socialo...

Cet épisode bien mis en scène ne vient-il pas confirmer l'infirmité politique d'un mouvement dont les intentions louables dans les années 70 jetaient une lumière crue sur les lacunes des partis en place.
Depuis, qui se souvient des entrées et sorties, des bifurcations intéressées des Lalonde, Waechter, Mamère ou Voynet ?
Si l'écologie, science de l'environnement, est tout aussi importante que beaucoup d'autres sciences pour nourrir l'intelligence humaine et conduire les comportements les plus adaptés au bien commun, le courant politique qui s'en réclame n'a jamais été que le refuge des "mal ailleurs" qui, un jour ou l'autre rejoignent leur port d'attache, à droite le plus souvent, et  à gauche trop tard.
L'écologie fait nécessairement partie d'une idéologie politique, soit qu'on l'asujettisse aux exigences de l'économie comme la droite l'a toujours fait, soit qu'on en badigenne sa bonne conscience comme la gauche réformiste en fait montre depuis plus de trente ans.
Après dans le paysage politique français des dernières décennies ce mouvement marionnette de ses maîtres manipulateurs, à droite comme à gauche, n'a su que servir de nichoir pour quelques personnalités en mal de renommée. 
Avec quelle efficacité et pour quel résultat ?
Et avec quelle crédibilité quand les deux déserteurs de la semaine s'approchent d'un gouvernement qui est incapable de s'attaquer aux problèmes posés par le nucléaire civil en matière d'énergie autrement qu'en effet d'annonce ?
Ce triste épisode bien médiatisé rivalise dans l'actualité avec un Macron bourgeois de Calais livrant les clés de la République aux patrons du MEDEF...
Le FN peut économiser ses efforts et son budget de communication pour moissonner ses ambitions, il ne manque pas d'alliés dans le margouillat politicien du moment.

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