n'est-il qu'un seul talent
dans ce gouvernement
qui des vieux plein les yeux
n'en soit pas oublieux
de tout ce qu'il leur doit
plus occupé sans doute
à compter quatre et trois
ce qu'il prétend qu'ils coûtent
prétentieux lamentables
aux vanités rentables
qui ne voient chaque vieux
qu'en fardeau des vivants
pressé les voir gisant
l'âme rendue à dieu
et fortune aux envieux
avec lui saltimbanques
avaricieux des banques
laissez-les vivre vieux
faites-les vivre mieux
leur est compté le temps
de tant d'heures escomptées
de vies escamotées
de tant de biens précieux
bientôt si loin des yeux
Imaginons demain
les jours heureux des vieux
dans la leur notre main
les retenant précieux
pour mieux conter le temps
plutôt que tant compter
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