mardi 29 novembre 2011

Les députés Verts quittent le groupe des communistes à l'Assemblée nationale

Les écologistes tricotent avec les socialistes un accord électoral sur le dos du Front de Gauche et des communistes...
François Hollande s'en affranchit et parle déjà avec gourmandise du ralliement possible, et récompensable, de Bayrou entre les deux tours des présidentielles...
Martine Aubry avait acté que la coalistion PS-EELV ne présenteraient pas de candidat en face des députés communistes sortants...


Quand on voit comme les choses se passent avec un candidat Mélenchon qui semble avoir plus de comptes à régler avec ses ex du PS que d'énergie à consacrer à rassembler toute la gauche...


On peut se dire que Nicoléon a de beaux jours devant lui jusqu'au printemps prochain !


Et après ça on s'étonne... de tout !
... et on vote pour personne.

Robert HUE choisit Hollande

Quelle ingratitude ! Robert HUE a été élu sénateur avec l'étiquette et l'investiture du PCF, qu'il avait quitté depuis longtemps pour former quelques groupuscules à la mesure de son sens politique. Auparavant, aux régionales, il avait choisi les socialistes... et voilà qu'il récidive !

"Robert Hue n’aurait-il que le Front de gauche comme ennemi?" (Olivier Dartigolles - PCF)

Qu'Olivier Dartigolles, éminent dirigeant de mon parti, s'émeuve de la position d'un communiste du dehors à propos de la stratégie du Front de Gauche et de la candidature Mélenchon portée par moins des deux tiers des communistes a quelque chose d'émouvant.
Ce qui devient affligeant c'est bien cette propension à ne voir le monde qu'au filtre de ce qu'on l'imagine tout en prétendant le prendre tel qu'il est.
Beaucoup s'interrogent sur les récriminations des communistes du dedans qui sont inquiets de la tournure que prennent les choses avec le Front de Gauche, tant dans la perspective électorale que pour ce qui concerne la vie même du Parti Communiste.
Tu fais quoi au fond du trou, Olivier ? Tu creuses ?
Et Robert Hue quant à lui, se place. Au fait, cotise-t-il à l'ANECR ? Si ce n'est le cas il devrait y penser, il n'y serait pas seul, c'est aussi le terrain de jeu des communistes à géométrie variable.

A chacun ses héros

A Varsovie, Lech Walesa a dévoilé une statue de Ronald Reagan.
Il célèbre ainsi en Pologne la contribution de l'ancien président américain à la chute du communisme, il y a un peu plus de 20 ans.


Le même événement se passe aussi en Georgie, ex République soviétique...

















Ne resterait-il en Pologne que des héros de pacotille ?

Il en était jadis dont la grandeur était à la mesure du sacrifice.

Irena SENDLER
En 2009 le cinéaste américain John Kent Harrison rendait hommage à Irena SENDLER dans son film "Irena SENDLER, un courage inoubliable".
Il y conte comment , à Varsovie, au début des années 1940, Irena Sendler, employée par l'Aide Sociale de Varsovie entre et sort régulièrement du ghetto juif. Consciente que la vie de toute la population du ghetto est menacée, elle commence tout d'abord par sauver la fille de l'un de ses amis juifs, en la cachant dans une famille catholique. Ce n'est que le début.et elle en aidera beaucoup d'autres à échapper aux camps de la mort, en usant de tous les stratagèmes possibles et imaginables. Jusqu'à ce que cette héroïne discrète sera prise par la Gestapo. Plusieurs milliers d'enfants juifs lui doivent la vie... Elle s'est éteinte en 2008, discrètement. Il aura fallu que des étudiants américains s'intéressent à son histoire pour que son action dans la Résisatnce ressorte de l'ombre, qu'elle soit décorée par L'Etat d'Israel de la médaille des Justes, et qu'un film lui soit consacré.



voir la bande annonce du film de John Kent Harrison "Irena SENDLER, un courage inoubliable"

rumeur et canulars

La rumeur de Villejuif...
Elle en a jeté ses provisions de pralines, et la brioche s'en est trouvée privée...
A l'origine de cette vindicte pâtissière, la lecture d'un document d'allure sérieuse et parlant santé avec la mention de l'Hôpital de Villejuif, et dressant la liste de dizaines d'additifs alimentaires classés selon leur supposée dangerosité.
Quelques éléments alertent quand même à l'observation : l'absence de dénomination de l'Hôpital de Villejuif, la citation de marques et produits à bannir qui sans être des chef-d'oeuvre de la gastronomie française n'en sont pas pour autant poisons mortels, une typologie d'apparence peu scientifique...
Quelques clics de recherche sur Internet ont tôt fait de confirmer les craintes de supercherie. La lecture d'un article de la revue de 60 millions de consommateurs confirme  et un dossier de la même revue informe plus sérieusement que ce tract circulant jadis sous forme papier et qui prend maintenant le chemin de l'Internet et pollue le courrier électronique.
L'institut Gustave ROUSSY avait démenti et mis en garde contre le document  fantaisiste.
Le tract a même été utilisé comme cas d'école pour l'étude du phénomène de la rumeur et de ses dangers ; et il fait l'objet d'un article dans Wikipedia.

Le fichier PDF propagé par mail a cette allure, mais il est repris sour de multiples formes sur une multitude de blogs et de sites personnels.
Les médias modernes ne font qu'amplifier ce type d'usage, dont la multiplication ne peut qu'inciter à la plus grande vigilance, les outils d'aujourd'hui permettant de produire des documents dont la belle apparence peut être trompeuse pour propager une information fausse, périmée ou invérifiable entre les mains d'internautes trop naïfs, crédules et parfois même irresponsables. 

dimanche 27 novembre 2011

Le poison de l'habitude



Jean-Paul m'a fait suivre l'un de ces innombrables diaporamas qui circulent par mail...

samedi 26 novembre 2011

Demandez le programme

Les termes d'un accord multipartite ne peuvent qu'être à l'image du consensus sur les éléments du partage.  Sans être tout-à-fait ce que les communiste peuvent espérer, le contenu de ce programme balaye bien l'ensemble des préoccupations et des perspectives à ouvrir. S'il est souhaitable d'aller plus loin sur certains points (la maîtrise publique par le moyen des nationalisations ou la limitation des écarts de revenus...) les bases sont déjà là ; reste aux communistes à s'en emparer pour les nourrir idéologiquement de leur ambition de transformation sociale, économique et politique.
C'est le seul moyen pour que cet ouvrage ne reste pas au rayon des recettes.
... avec le programme ! tout simplement pour que les urnes ouvrent un autre horizon que celui de se limiterait à la défaite de Sarkozy (pas gagnée d'avance d'ailleurs). 
Il est facile pour le docteur coco d'aller puiser dans son programme vital  les éléments de l'ordonnance la plus efficace contre les causes de la crise, des vieux, des jeunes, des filles comme des gars, des riches (aie, aie, aie!) ou des pauvres (ouf !)... tout y est, il suffit d'adapter la posologie à l'état du patient.
Ce n'est pas écrit, mais si la richesse est vraiment aussi excessive que l'arrogance qui l'accompagne, l'amputation s'impose pour soulager la misère...

vendredi 25 novembre 2011

Indignation

Beaucoup s'interrogent sur l'absence (ou la faiblesse) du mouvement des "Indignés" en France.
Au risque de déplaire...
Faut-il s'en alarmer ?
A moins qu'il faille s'en féliciter...
Partout où ce mouvement se développe, c'est pour rassembler des gens dont le premier des caractère est qu'ils se réveillent en dehors de tout mouvement, courant d'idée, organisation ou parti et avec une volonté farouchement affichée de s'en départir.
Là est leur force supposée, mais aussi leur impuissance assurée.
L'indignation peut faire partie du paysage révolutionnaire, pour peu qu'elle débouche sur une organisation en capacité de construire, de reconstruire. L'indignation qui reste dans a sphère de la réaction ne fait peur à aucun pouvoir ; il lui faut pouvoir agir, se mouiller, s'investir, avoir l'ambition de gouverner, tout simplement.
C'est ce qui fait généralement la différence entre la gauche de la véhémence protestataire et celle de l'engagement progressiste.
A aucun moment la première n'a inquiété une droite au pouvoir ; bien au contraire elle lui sert de "fou du roi", du hochet qu'on agite pour s'amuser à se faire peur.
La seconde n'a pas la vie facile, surtout lorsqu'elle est sujette au fatalisme pseudo pragmatique.
La preuve par l'Espagne : un mouvement important des "indignés" débouche sur une victoire écrasante de la droite aux élections. Loin de moi l'idée que les indignés ont servi la droite. Bien pire, ils n'auraient servi à rien. Le vote espagnol n'est même pas un vote contre la dérive libérale d'une social-démocratie disqualifiée, c'est un vote contre le pouvoir en place.
Et en France, il se pourrait, à défaut de mouvement des indignés suffisant pour déclencher un rejet du pouvoir en place que Sarkozy repasse l'obstacle du printemps prochain.
Il se peut aussi que sans assez d'indignés, ce soit Hollande qui passe la ligne en tête. L'indignation n'y sera pour rien, ce ne sera que confirmation affligeante du coma démocratique.
Quand quelques études affichent environ 12% de citoyens non-inscrits, 15% d'abstentionnistes permanents et autant d'abstentionniste occasionnels, moins de 40% des citoyens français prennent régulièrement part aux scrutins sur lesquels est assise la légitimité républicaine de l'élection.
Faites les comptes : si un candidat recueille 30% des suffrages d'un premier tour, sa légitimité majoritaire de 2ème tour n'est assise que sur 13% du corps électoral... Ça vaut bien les effets de manche et la superbe suffisance de l'élu.
Si l'indignation doit être révélatrice aujourd'hui, c'est bien de l'asphyxie des la démocratie. Et, sans qu'il existe de remède miracle c'est certainement dans la réhabilitation des organisations politiques capables de structurer le débat démocratique qu'il peut être recherché.
Le "désaveu du politique" est d'abord l'affaire des "politiques". Aujourd'hui les élus ont fait passer les organisations politiques pour les restes dépassés d'un autre âge, créant ainsi le vide que les "indignés" peuvent revendiquer pour crier leurs revendications face leur propre miroir. 
Stéphane Hessel avait raison de réclamer l'indignation. Mais elle n'est rien sans la résistance, sans la lutte et l'engagement.
Il ne s'agit plus là de se donner en spectacle en campant sur la place, mais bien de prendre le pouvoir et d'agir. 
L'élection en est l'un des moyens, pour peu que le candidat soit bien choisi et la campagne bien conduite !

mardi 22 novembre 2011

Place au peuple

En campagne pour les deux échéances du printemps prochain, le site Internet du Front de Gauche propose une plateforme d'information et d'échange.
L'intention est louable, mais le niveau peut parfois interroger la conscience politique d'un vieux militant communiste. Le passage du "capitaine de pédalo" à la parodie imagée d"il était un petit navire" relève plus de la cour de récréation des potaches que du débat politique.
L'outrance caricaturale va bien au registre de l'autosatisfaction ; l'argumentaire étayé et bien construit devrait mieux satisfaire l'ambition d'une reconquête de l'opinion à gauche.
S'il est juste de se plaindre de l'outrance de la dimension "communication" masquant l'absence de propositions politiques ou leur aspect néfaste, il n'est guère judicieux d'en copier le modèle.
Le jour où Danielle MITTERRAND s'en va, il n'est pas inutile de ré écouter l'extrait vidéo que la Place au peuple publie et qui souligne l'engagement politique à gauche de cette femme dont la tenue éclairait déjà l'insupportable prétention égotique des petits personnages braillards de la télévision.



jeudi 17 novembre 2011

A la bonne heure des coucous suisses

Dans ce reportage, des journalistes suisses nous montrent à l'envi une vérité qui dérange sur l'image présidentielle en France. 
Plus, cet excellent travail journalistique, en éclairant l'envers de l'image et en transparence les pigments qui la forment mettent en débat le fond véritable du sujet : l'évaporation de la démocratie en France sous l'angle de la liberté, ici la liberté de l'information, si indispensable à celle de la pensée.




mercredi 16 novembre 2011

La honte, à la rigueur

Tremblez, agences de notation et autres experts en 3D (Dette-Déficit-Douleur), la fine équipe de Nicolas tire plus vite que son ombre ; et, avant même que vous ayez pensé à suggérer qu'il serait utile de lutter contre les fraudeur au congé maladie, c'est fait, en deux coups de cuiller à pot, les godillots ont voté la loi... C'est ça la rigueur !
Et Fillon de nous rabâcher que le pays serait en faillite sans ses mesures "courageuses" et les prochains sacrifices bien sûr... remboursements sécu, retraites, ça presse avant le printemps 2012 !
Et le petit soldat du capital qui nous gouverne de partir en guerre contre les fraudeurs aux prestations sociales ! 
La fraude existe, certains l'ont rencontrée, comme le député UMP TIAN qui l'évaluerait à environ 20 milliards d'euros par an. Ce n'est pas une paille ! Mais imputable à qui ?
Sarkozy fustige les salariés trop facilement mis en congé maladie par leur médecin généraliste ! L'évaluation de l'abus des salariés qui toucheraient des prestations indues serait d'environ 4 milliards selon les comptes de Xavier Bertrand, ministre de Sarko.


Quant aux 16 milliards de fraude restants, ils seraient le fait des employeurs qui omettent de déclarer leurs salariés ! Mais alors là, pas touche, pas de journée de carence supplémentaire pour les patrons, la carence est dans les services de contrôle qui sont si impuissants au vu de l'ampleur de la tache et de la pénurie d'agents contrôleurs, que les patrons fraudeurs peuvent dormir sur leurs deux oreilles.


Pendant ce temps il en est que se les frisent derrière les hauts murs des demeures bourgeoises : 
L'étude d'une banque suisse (en matière de fortune, l'expertise est incontestable!) montre que la France compte plus de millionnaires (en dollars) que les Etats-Unis.
2,6 millions de français sont millionnaires, soit 4,14% de la population, alors qu'aux USA les millionnaires ne représentent que 3,13 % de la population. 
Et, crise oblige, le nombre des millionnaires a progressé sensiblement de 2, 2 millions en 2010 à 2,6 millions en 2011 ! 

  • 400 000 millionnaires de plus...
    • et combien de chômeurs supplémentaires dans le même temps ?
    • et combien de nouveaux bénéficiaires des restos du coeur dans le même temps ?
    • et combien de fonctionnaires en moins dans des services publics à l'agonie ?
La suppression de l'ISF à remis dans la poche des millionnaires plus de 700 millions d'euros.
La contribution exceptionnelle qui est demandée aux plus riches dans le pland de rigueur  Sarko-Fillon rapportera moins de 400 millions d'euros.


Et un, et deux, et trois Z'heureux !

Croquignol, Ribouldingue et Filochard ont été les formidables héros des BD des enfants de l'autre siècle...

Les Pieds Nickelés d'aujourd'hui sont beaucoup moins drôles :

  • l’un est Président de la République,
  • l’autre est Président d'un des plus gros groupes d’assurance santé,
  • Quant au dernier, il est membre du comité exécutif d'AES partners, qui conseille, entre autres laboratoires pharmaceutiques, Servier...

Quand le pouvoir en place déguenille le système de protection sociale... à qui profite le crime ?
deux articles intéressants sont à lire
La France n'est pas la Lybie de Khadafi, ni la Tunisie de Ben Ali, encore moins l'Egypte de Moubarak... Allah merci !
D'ailleurs avec l'aide active de la France ou sous son regard bienveillant les peuples de la bordure africaine de la méditerranée se sont libérés du joug de leurs tyrans qui faisaient volontiers de la richesse nationale la fortune de leur clan.
Il était temps !

mardi 15 novembre 2011

Et un, et deux, et trois z'euros !

Mario DRAGHI, italien à la tête de la Banque Centrale Européenne...
Mario MONTI, nouveau Président du Conseil en Italie après l'éviction de Berlusconi...
Lukas PAPADEMOS, successeur de Papandreou à la tête du gouvernement grec...
Trois hommes de la banque américaine Goldman Sachs sont maintenant arrivés aux manettes en Europe sous prétexte de mettre en oeuvre des solutions à LA CRISE des "dettes souveraines" qu'ils se doivent de bien connaître dans ses rouages les plus subtils, puisqu'ils en sont les promoteurs dans leurs précédents emplois au service d'une des plus grandes banques américaines que la crise des "subprimes" avait rendue célèbre en 2008.
Le petit monde de la grande finance est aux affaires au mépris des règles ordinaires de la démocratie.
Et si tout parallèle peut paraître abusif avec la crise des années trente et sa solution dans la guerre, tous les ingrédients sont réunis pour que, d'ici à quelques mois, un petit personnage fasse don de sa personne à la France pour atténuer son malheur comme Pétain l'avait si bien fait le 17 juin 1940.
Nul ne peut savoir aujourd'hui, ni où, ni comment, les peuples de l'Europe et du monde seront amenés à se déchirer, faisant encore couler le sang des hommes sur l'autel du fric. 
Mais tout comme le lecteur attentif de Mein Kampft pouvait connaître les intentions de Hitler bien avant que la guerre n'éclate, les lecteurs des traités européens de Maastricht ou de Lisbonne, les observateurs des dénis de démocratie constitués dans tant d'Etats européens pour faire adopter le diktat du capital comme loi commune, personne ne devrait pouvoir dire "je ne savais pas".
Il n'est jamais trop tard pour lutter. 
La Résistance de demain, celle d'aujourd'hui déjà, si étouffée qu'elle soit, aura raison de la barbarie une fois encore ; nécessairement, puisque c'est la voix des hommes libres !

Philosophie de la crise

Entendu sur France Inter.

L'analyse des marchés financiers, de la crise et de l’opportunité des plans de rigueurs qui se succèdent passés au crible de la pensée du philosophe...

Ecoutez Patrick VIVERET

Signe, signons, signez !

L'appel de Thorens-Glières



Le 14 mai 2011, à l’initiative de l’association Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui, un Appel a été lancé par des grandes figures de la résistance, suivies par des "résistants d’aujourd’hui", en vue des élections présidentielles et législatives de 2012. Cet Appel de Thorens-Glières vise à remettre dans le débat politique les principes du Conseil National de la Résistance : des principes toujours actuels qui permettraient de mettre réellement en application la devise républicaine : "Liberté, Egalité, Fraternité".


Déjà plus de 2000 signatures en deux jours pour la pétition !


Un clic PAR ICI pour aller la signer en ligne...

... et pour relayer l'appel : 




  • sans oublier les réseaux sociaux auquels vous êtes inscrits :

lundi 14 novembre 2011

La curée dans l'indignité

Pour être candidat ouvrier, mieux vaut être ouvrier candidat...
Philippe POUTOU, candidat à l'élection présidentielle pour le NPA n'est pas le mien, et son parti n'est pas le mien non plus tant il m'est toujours paru porter l'impuissance dans l'action réduite au discours.
Après sa prestation dans l'émission de Ruquier "On n'est pas couché", ce candidat n'est pas plus devenu le mien ; cependant le peu d'estime que j'avais pour l'animateur Ruquier, animateur qui se croit drôle, a fini de fondre de honte. Quelle arrogance imbécile dans c'accueil d'un homme vrai et digne, un homme "normal" (comme dirait Hollande de sa propre candidature qui l'est bien moins !), beaucoup s'en sont indigné, et pas seulement dans le camp de Monsieur POUTOU. Que ce petit monde des médias friqués peut être puant de suffisance et d'intolérance.
L'ouvrier a pu paraître faible et sans toutes les connaissances qui lui auraient permis de se défendre face à la cruauté insigne d'une petite meute qui mériterait d'être pareillement mise à la peine.
Quelques vidéos tournent sur la toile pour mesurer l'effet TV.

70 ans après, le même projet...

L'actualité frémit tous les jours des spasmes de la crise. Si curieusement que cela puisse paraître, le caractère mondial du capitalisme qui diffuse la gangrène de sa crise à la terre entière en réserve l'épicentre à l'Europe : Irlande, Grèce, Portugal, Espagne, Italie... et la crise agit comme un formidable accélérateur de désunion, de l'Europe des 27 à celle de la zone euro, de la zone euro au couple franco allemand, d'une allemagne dont Angela MERKEL dit bien qu'elle veut avant tout préserver les intérêts partriculiers ("faire ce qui est bon pour le peuple allemand... éviter les dommages au peuple allemand..."), à une France ballottée dans une écourse à l'échalotte sous la houlette américaine relayée par l'Allemagne...
Des commentateurs osent une appréciation de la situation dans laquelle les pouvoirs politiques ne seraient plus à même d'assurer la prospérité de leurs peuples, pas plus qu'ils le seraient de maîtriser leur destin.
D'ici à quelques années quels événements seront repérés par les historiens pour figurer le Munich du XXIème siècle ou la poignée de main de Montoire ?
Un tel constat peut se lire en creux tel que les communistes le disent depuis des lustres : le pouvoir du capital ruine les peuples, est féroce pour les plus faibles et aiguise la concurrence et la division là où la coopération serait salutaire.
Les nazis avaient choisi les armes militaires pour partir à la conquète de l'espace européen voilà plus de 70 ans ; aujourd'hui c'est l'arme économique qui ravage l'europe et le monde, les victimes sont aussi au rendez-vous de cette triste histoire et ce sont les peuples. Les nouveaux maîtres s'auto proclament en piétinant leurs semblables. Merkel et Sarkozy y vont aujourd'hui de concert pour dicter leur loi à la Grèce ou à l'Italie. Si nous n'y prenons garde, demain l'Allemagne nous dictera la sienne, si ce n'est déjà fait !
Retraite à 67 ans... Kapital über alles, c'est pour quand ?

dimanche 13 novembre 2011

Histoire de mémoire


Le tombeau du Soldat inconnu
inhumé sous l'Arc de triomphe,
le 11 novembre 1920.

© INA


Sarkozy profite du 11 novembre pour monter à l'assaut de la mémoire républicaine ; il réitère la proposition d'un "memorial day" à l'américaine, son modèle fétiche. 
Pauvre petit Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa qui n'a vraisemblablement pas fréquenté assez assidûment l'école de la République pour apprendre le respect de l'histoire... à moins que, fervent catholique qui en est à sa troisième épouse, il ait conservé des ressorts qui avaient fait fuir sa famille vers l'ouest quand l'armée rouge libérait son pays avec un goût immodéré des "libertés" très particulières.
Quoi qu'il en pense, ou qu'il en dise, le Président de la République n'a pas en son pouvoir de gommer la mémoire de l'histoire à sa convenance. Il s'y essaie cependant avec différents projets, une maison de l'histoire de France qui dirait la bienpensance, un jour de mémoire commune...
Aussi inhumaines qu'elle puissent être les guerres ont un sens et le souvenir des victimes dont elles émaillent la terre entière ne peut qu'être particulier et leur mémoire particulière.
Si ce n'était pas le cas, comment expliquer autrement que par un aveuglement idéologique le pouvoir refuse toujours de faire du 19 mars une date commémorative dela fin de l'aventure coloniale de la France en Algérie ? 
Si tel n'était pas le cas, comment expliquer l'opposition à l'établissement du 27 mai en journée nationale de la Résistance à l'anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance en 1943 ?
Alors NON, définitivement NON, le 11 novembre n'est pas jour de célébration des soldats morts en Afghanistan. C'est la date anniversaire de l'armistice mettant fin à la grande boucherie du début du siècle dernier.
D'ailleurs, ne faut-il pas s'interroger sur le sens et la portée des mots. Hier il fut dit à propos des soldats morts en Afghanistan qu'il sont "morts pour la France". Au regard des textes qui régissent maintenant cette inscription très particulière, peut-être, et même certainement. N'a-t-on pas modifié les textes avec cette intention ?
Mais comment peut-on mettre sur le même plan les conscrits tombés sur les champs de bataille de la Grande Guerre et les soldats de métier engagés en soutien dans les opérations militaires de l'impérialisme américain partagé dans l'OTAN. Que des Résistants à l'occupation nazie et à la collaboration honteuse de Pétain, que des déportés disparus dans l'enfer concentrationnaire puissent voir leur hommage confondu avec celui des victimes des engagements de militaires français d'une armée de métier élevée en gendarme du monde comme ils le sont en Afrique, Côte d'Ivoire, Somalie, ou Lybie confondues, constitue bien une entorse à l'histoire.
Qu'un jour il en soit qui veuillent célébrer la mémoire des soldats français tombés en Afghanistan, pourquoi pas, et l'annivesaire du jour de la paix que mérite le peuple Afghan serait peut-être le bon choix... encore faudrait-il que la paix leur soit accordée autrement que sous les armes étrangères.


La manipulation politicienne de Sarkozy et de la droite est manifeste ; par le stratagème de la commémoration commune et du jeu sur l'émotion des parents des victimes il voudrait faire oublier le non sens de l'engagement militaire français en Afghanistan.


  







mardi 8 novembre 2011

Dette publique, dette publique, dette publique...

L'explication du mécanisme de la "dette publique", cette belle engeance qui occupe beaucoup d'esprits, qui excite les neurones du capital et ruine les peuples méritait bien cette petite présentation qui, sous des aspects simplistes, pointe assez bien les éléments cruciaux du système.



après, chacun peut en penser ce qui lui convient le mieux, mais le bon sens voudrait qu'on en revienne à un fonctionnement normal des banques centrales qui devraient d'abord servir l'intérêt général, et mettre les banques commerciales à la raison.
Est-on vraiment obligé de payer la dette telle qu'elle s'est constituée ?
Pourquoi pas NON !

les nostalgiques de Pétain pavoisent

Lyon, Douaumont... Les nostalgiques de Pétain se manifestent au grand jour sans que l'hommage au fossoyeur de la République ne fasse frémir la république.
La messe d'hommage prévue à Douaumont le 10 novembre comme les autres manifestations n'ont d'autre ambition que la réhabilitation du chantre de la collaboration avec l'occupant nazi de 39-45. Qu'il existe encore des groupuscules d'extrème droite ne fait aucun doute, les neo-nazis se manifestent régulièrement dans tous les coins d'europe et certains s'approchent dangereusement du pouvoir en certains endroits. 
Les projets gouvernementaux en matière de mémoire qui voudraient rassembler dans un même hommage le 11 novembre toutes les victimes des guerres que la France a connues ne font qu'ajouter à la confusion des genres et peuvent conduire à l'occultation du Pétain condamné après la guerre pour sa funeste action aux côtés de l'occupant par l'image plus "présentable" de celui qui est alors présenté comme le "vainqueur de Verdun".
Plus que jamais la vigilance est de mise.

Communistes, résistants de la première heure.

Dans la dernière livraison du "Patriote Résistant", journal de la FNDIRP, Roger CHAMPROBERT livre son témoignage sur les "débuts oubliés" de la Résistance. Cet article est intéressant à plus d'un titre. Non seulement il livre les clés de la compréhension de l'engagement précoce dans la lutte contre les nazie et la collaboration pétainiste, mais il donne aussi à lire, en hommage du vice à la vertu, le texte d'une directive aux préfets signée du Général de La Laurencie en date du 31 août 1940.
extrait de cette longue directive :

"Réf n° 1271, Objet: propagande communiste

J’attire tout spécialement votre attention sur la nécessité de renforcer encore votre action à l’égard de membres de l’ex—Parti communiste, qui profitent des difficultés actuelles pour entraver l’action gouvernementale et administrative. »
Leur propagande s’effectue, le plus souvent, de façon clandestine, par voie d’imprimés, de tracts, de papillons, d’inscriptions diverses. Mais elle s’exerce aussi sous forme d’attroupements et de réunions, même sur la voie publique. Elle se manifeste encore par la constitution de délégations ou de comités “de solidarité et d’entraide”, de “comités d ’entreprises", “d’associations de commerçants”, de “comités de secours aux prisonniers de guerre”, etc.
Ces associations déguisent leur objectif de subversion politique sous celui d’une action apparemment sociale et économique. »
Il importe de resserrer votre contrôle sur toutes les manifestations de l’activité communiste, notamment sur les groupements dans lesquels se dissimulent des manœuvres politiques. Les interdictions prescrites devront recevoir la plus large diffusion. » (...) Tous les cas dans lesquels l’insuffisance de la répression vous aura paru de nature à altérer ou à paralyser les effets de votre action devront m’être signalés. Les sanctions prises devront comporter la publicité la plus étendue."

Pour que le représentant de Pétain à Paris écrive une telle directive à l'été 40, il fallait bien que les manifestations de la résistance initiée par les communistes dans la clandestinité qui leur était imposée soient suffisamment importantes.

Le Général de La Laurencie intervenant à Paris (archives de l'INA)



Retour des cendres de l'Aiglon aux Invalides. Général de La Laurencie, l'amiral Darlan, le général Faure et le préfet de police Faure, représentants du Gourvernement. Paris, 15 décembre 1940. LAP-811









Un autre intérêt de l'article de Roger Champrobert porte sur l'évocation du nom du Général de La Laurencie qui figure, pour les historiens de la Résistance, dans la catégorie des "vichysto-résistant" qui sont passés du service de Pétain à une Résistance plus tardive. Le parcours du Général de la Laurencie qui avait participé à la condamnation à mort de De Gaulle avant de tomber en disgrâce de Pétain, ne manque pas d'intérêt sur ce sujet. L'article "UN VICHYSTE EN RÉSISTANCE, LE GÉNÉRAL DE LA LAURENCIE" publié par Johanna Barasz aux Presses de Sciences PO l'atteste.

samedi 5 novembre 2011

La dette ! QUELLE DETTE ?




La politique de rigueur qui asphyxie les plus faible et gave les puissants n'a d'autre justificatif en subterfuge que "la dette", une dette dite "souveraine", une dette d'Etat.
Qu'est-ce qu'on en pense après avoir écouté ces quelques explications ?
... Qu'on se fait rouler dans la farine depuis près de quarante années ! tout simplement.

vendredi 4 novembre 2011

Pouvoir ?

Les Grecs de Papandréou, (ci-devant président de l'internationale socialiste !!!) peuvent recruter quelques conseillers efficaces en matière de démocratie et d'ancrage politique à gauche chez les socialistes français...

jeudi 3 novembre 2011

Le poète a toujours raison...



La voix chaude de ce vieux copain nous offre un petit moment de bonheur, mélodie chaleureuse dansant sur les six cordes et paroles pleines de l'humanité qu'on lui connait sont un pur régal... image d'automne ardéchoise en bonus !  
Merci Alain !

mercredi 2 novembre 2011

France défigurée

Extrait d'un article d'Acteurs Publics: "Au total sur la période 2002-2009, cela représente 262 458 emplois créés dans les collectivités territoriales, dont 188 129 pour le secteur communal (+17,9 %), 35 437 pour les départements (+19,8 %), 25 258 pour les établissements locaux hors EPCI (+ 14,6 %). La palme de la hausse revient aux régions dont les effectifs hors décentralisation qui étaient de 12 181 en 2002 ont grossi de 13 634 agents, soit une hausse de 111,9 %, toujours à champ constant.
 Le rapport (annexé à la loi de finances) souligne que compte tenu du développement de l’intercommunalité sur 2002-2009, les effectifs des EPCI sont passés de 124 500 à 226 000 agents. "En revanche les synergies escomptées tardent à se produire et notamment la baisse des effectifs communaux qui devait l’accompagner ne s’est pas encore produite", souligne le document. Le nombre d’agents employés par les communes ont en effet continué de croître de 1,3 % par an sur la période, soit 86 600 employés communaux de plus".

Le texte de cet extrait est publié sur son site par un ex député de droite qui fustige bien sûr une gestion peu responsable des collectivités territoriales dirigées par la gauche, et le plus souvent par les socialistes.

S'il fallait décerner la palme du "boulet politique", gageons qu'il ferait parti du palmarès dans les toute premières places.

En effet, ce que cet article met en évidence est bien l'issue prévisible des mesures qui ont    accompagné le "moins d'Etat", toutes les étapes de la décentralisation et maintenant de la RGPP.
En se désaisissant de ses missions l'Etat s'est effectivement infligé une cure de minceur dont les effets catastrophiques se font de plus en plus sentir en matière de service public dégradés et d'inéquité entre les populations et leurs espaces territoriaux.
Rien que du bien prévisible : le renvoi à la petite échelle des régions ou des départements sous prétexte de proximité ne pouvait se traduire autrement que par une inflation nécessaire des moyens locaux à mettre en oeuvre pour satisfaire à l'exécution des missions transférées. Dans le même temps où les tenant du pouvoir et les socio démocrates vantent les mérite des regroupements industriels et commerciaux pour justifier des économies d'échelle il voudraient nous faire croire au bénéfice de la démarche inverse en matière de conduite des affaires publiques.
La République est dite "une et indivisible" dans notre constitution !
Mais dans les faits, aujourd'hui, selon que vous êtes Bettencourt à Neuilly ou Quidam à Saint-Sornin, vous n'êtes pas citoyens de la même République.
Tous les processus de privatisation engagés depuis plus de trente ans par la droite comme par la gauche socialiste (et parfois avec la complicité de communistes au gouvernement) n'ont eu pour effet que la dégradation du bien commun et de ce qui fait sens dans une société maintenant réduite à une collection de communautés.
De la même façon, lorsque l'assemblée des présidents de conseils généraux réclament plus de compétences pour les départements, ils contribuent à l'accélération du processus qui les asphyxie déjà.

Qui a peur de la démocratie ?

Lundi soir la crise grecque a pris un nouveau tour avec l'annonce par le premier ministre grec de l'organisation d'un référendum sur le plan européen de sauvetage de la dette grecque...
Cette annonce a fait l'effet d'une tornade sur le perron de l'Elysée et promet une mer agitée au large du G20 réuni à Cannes sous la présidence d'un Sarkozy qui avait fini par mettre les banques et les gouvernements européens d'accord l'autre nuit sur la meilleure façon de saigner la Grèce.





Les marchés financiers ont aussitôt plongé, des banques comme le Crédit Agricole auraient perdu en une journée 15% de leur valeur... La folie financière qui nous gouverne toucherait-elle à sa limite ?




L'ordonnance des financiers européens appelés au chevet de la Grèce préconise des mesures simples et pratiques : privatisations à tout va, baisse des salaires, baisse des retraites, protection sociale en lambeaux,etc.

mardi 1 novembre 2011

au Père Lachaise !



LE TEMPS DES CERISES

Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur

Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant

Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Évitez les belles
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des peines d'amour

J'aimerai toujours le temps des cerises
C'est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte
Et Dame Fortune en m'étant offerte
Ne saura jamais calmer ma douleur
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur


Entre l'auteur et l'interprète, quelques allées du cimetière du Père Lachaise...

Du Père Lachaise


Paroles : Emmanuel d'Astier de la Vigerie dit "Bernard"Musique : Anna Marly, écrite en 1943, à Londres...


Là-bas, un peu plus loin les monuments des déportés et ceux des Résistants et d'illustres patriotes jalonnent le chemin de la mémoire citoyenne...








les allemands étaient chez moi
on m'a dit "résigne- toi"
mais je n'ai pas pu
et j'ai repris mon arme.

personne ne m'a demandé
d'où je viens et où je vais
vous qui le savez
effacez mon passage.

j'ai changé cent fois de nom
j'ai perdu femme et enfants
mais j'ai tant d'amis
et j'ai la france entière.

un vieil homme dans un grenier
pour la nuit nous a cachés
les allemands l'ont pris
il est mort sans surprise.

hier encore nous étions trois
il ne reste plus que moi
et je tourne en rond
dans la prison des frontières.

le vent souffle sur les tombes
la liberté reviendra
on nous oubliera
nous rentrerons dans l'ombre




en deux temps trois mouvements...

J1. Une petite escapade parisienne, ça réveille les sens du provincial, ne serait-ce que pour s'enfumer le poumon ou s'aiguiser les pupilles dans le slalom spécial grands boulevards.
Première étape : le cinéma avec "l'exercice de l'Etat", un film sélectionné à Cannes. 
Un film à voir pour au moins 3 bonnes raisons 
  1. Les belles prestations des acteurs.
  2. Un film qui parle de politique mais aussi de l'humain
  3. Une exploration des arcanes du pouvoir et de la haute administration en France à la fois brillante et si proche du vrai qu'elle peut inquiéter tellement on peut en ressortir rassuré par son niveau de vraisemblance...

La vérité dépasse l'affliction ! Jetez un coup d'oeil à la bande annonce avant d'aller voir le film.
L'Exercice de l'Etat

J2. Place au spectacle vivant avec un après-midi au théâtre, à deux pas de Montmartre, boulevard de Clichy, "Les deux Anes" proposent à l'affiche "Pas nique au FMI", une pièce de Jean Roucas et Jacques Mailhot, avec Jean Roucas , Macha Orlova , Jacques Mailhot , Pierre Douglas , Michel Guidoni , Florence Brunold  et Yves Pujol.
Les chansonniers des 2 Ânes collent au plus près de l'actualité dans leur nouvelle revue d'humour politique : un spectacle d'actualité 100% tout neuf ! DSK, Carla Bruni, François Hollande, Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy, François Bayrou, Eva Joly, Sylvio Berlusconi, Anne Sinclair, Jean Louis Borloo, Ségolène Royal, Bernadette Chirac, Michel Neyret... ont tous rendez-vous dans Pas nique au F.M.I, une Farce Moderne Irrésistible !
On en ressort avec quelques tiraillements au niveau des abdominaux, et incapables d'en réciter les meilleurs moments, tant les deux heures de spectacles ont été bombardées d'esprit, du plaisir de voir comme de celui de jouer, de calembours et de formidables jeux d'acteurs...
C'est un peu la même histoire que la veille, une plongée en apnée dans une actualité politique irrespirable avec le secours en oxygène de la dérision et de l'humour.


J3. Une petite visite du cimetière du Père Lachaise à la veille de la Toussaint, ça n'a rien d'original... 
Peut-il y avoir plus belle collection de disparus que cet espace en propose ? Les cimetières d'anonymes victimes des carnages guerriers alignent beaucoup plus d'inconnus sous l'uniformité des croix blanches. Ici la diversité et la grandeur monumentale évacue le drame de la mort pour renvoyer plus surement à l'hommage et au souvenir de la vie. 
Las, les pierres tombales sont trop lourdes et bien scellées, on n'entend ni ne voit aucun illustre ancien se retourner dans sa tombe face à l'insupportable spectacle des politiques d'aujourd'hui, pas plus Jules GUESDE dans son urne au dernier étage du colombarium que Jean-Baptiste CLEMENT, face au Mur des Fédérés.
Ce troisième acte de l'escapade parisienne est malgré tout bien dans la suite logique des deux précédents. C'est une forme de réassurance qui va chercher dans la mémoire du passé les raisons d'espérer.
Ce n'est pas parce que Chopin repose toujours au cimetière du Père Lachaise, que l'humanité citoyenne est condamnée à abandonner ses parts de cerveau disponibles à TF1 en sarkozie.
L'art et la politique, tout comme l'art de la politique survivront aux frasques  d'enfants gâtés et aux bêtises de ceux qui nous gouvernent.